UN CHEMIN DOULOUREUX : CHAPITRE 19

 *UN CHEMIN DOULOUREUX*




Auteur : Esther AMETONOU




Episode 19




*SEPT(7) MOIS PLUTARD*


 #Nicole


Je me réveillai dans cette immense maison avec sourire. Cela fait 7mois et demi que je vis avec mon père et mon frère. Ah oui ! je les ai pardonné, ça fait du bien de pardonner. Victoire me l’avait dit, le pardon libère complètement, j’ai vécu cette libération moi-même.


*Flash-back*


Ils sont tous à genoux.


-Moi : Je ne sais pas pourquoi vous me faites cela.


-Ma’Daïna : On ne demande qu’une seule chose, le pardon.


-M.Raoul : Rien que le pardon.


Je ne peux quand même pas laisser mes ainés sur leurs genoux pour une histoire de père et fille. Après avoir réfléchi, je me décide enfin.


-Moi : Bon vous avez gagné. J’accepte mais à une condition


-M.Alex : tout ce que tu veux chérie


-Moi : ne m’abandonnes plus jamais papa.


Je vois un sourire se dessiner sur son visage, il est ému je le sais. C’est ma première fois de l’appeler papa, il ne s’y attendait pas. Il m’ouvre ses bras et je m’y refuge, il me serra tellement fort..


-Moi : Ne me tues pas ! tu m’étouffes ;dis-je avec ironie. Il éclata de rire. 


   *Fin du Flash-Back*


Donc voilà, depuis ce jour j’appelle quelqu’un papa et quelqu’un d’autre grand frère . Même si Michel n’est pas le vrai fils de papa, il m’aime beaucoup et c’est pareil chez moi comme si on avait le même sang. Je suis retournée voir ma tante, pas pour l’emmerder non ! mais pour rassurer Hervé que je vivais toujours. Yvonne, quand je pense à elle, RIP (Rest In Peace). Elle ne m’aimait pas je le sais mais que son âme repose en paix. Rien ne vaut la vie, rien ne vaut le souffle de vie. Les querelles, les animosités…pour quelle fin ? En toute sincérité j’ai eu mal, tellement mal pour elle. Il faut vraiment qu’on s’aime vivant.


J’étais dans ma réflexion quand je sens quelque chose me piquer, ah non, c’est plutôt mon ventre, quel est ce genre de picotements ? Je tente de me lever mais peine perdue. Alors je fais un effort pour appeler la servante qui vient immédiatement. Elle a un enfant, je pense qu’elle me comprends.


-Gloria(servante) : tata Nicole, tu perds les eaux. Le bébé sera bientôt là dit-elle en me faisant un large sourire.


En ce moment précis, ai-je besoin d’un sourire ? Pour faire quoi ? je vois un gobelet trimballer à mon niveau, je le prends et je le lance vers Gloria avec mes dernières forces. Elle se reprends et vient m’aider à sortir. 


Si on m’avait dit que les contractions feront ainsi mal, je m’en serai débarrassée coûte que coûte.. Oh non non…je ..ne tuerai pa..s mon en..fant juste à cause des con..tractions.


-Moi : Gloria, je n’en peux plus


-Gloria : tata, nous sommes déjà proche de la porte. Encore un effort.


Quel effort ? est-ce qu’elle me comprend quand je dis que j’ai mal, hayiiiii 


-Moi : tu appelles quoi effort ? C’est quel mot ? je vais m’asseoir un peu. Appelle-moi le gardien


-Gloria : mais tata …


-Moi : appelles le gardien oorh.




#Tante Rose


Le sang est plus épais que l’eau dit-on. Quoiqu’on dise , mes enfants m’aiment et je les aime en retour,un amour pur et sincère. C’est toujours comme cela entre mère et enfant, juste que parfois il y a certains obstacles qu’on doit rapidement enlever et oublier. C’est ainsi que cela s’est passé avec l’histoire de commissariat de mes enfants, je leur ai demandé « pardon » comme je pouvais, j’ai acheté un nouvel appareil à Rachel et puis affaire clos.


J’étais tranquillement dans ma chambre en train de lire un bouquin quand mon téléphone sonna. 


-Oui allo Rachel


Aucune réponse


-Rachou, parle je t’écoute


-ma..man …


Pourquoi parle-t-elle avec difficulté ? On aurait dit qu’elle pleurait même. Je sors de ma chambre, je vais sur la terrasse. J’ai un mauvais pressentiment, je suis toute paniquée.


-Parle chérie, maman t’écoute


-je viens d’ê..tre vio…. Violée….


Jésus !! Marie !! Joseph !! non dites moi que je rêve , non réveillez moi s’il vous plait. Mon enfant, ma Rachel violée ? c’est pas possible.




#M.Raoul


Etant le maire de cette ville, j’ai tellement assez de choses à faire ;trop de papiers à signer, trop de documents à remplir. Ma mère a raison, je dois faire un petit voyage. Dans ma réflexion, mon portable sonna :


-allô commissaire 


-allô M.Raoul. Comment allez-vous ? 


-Bien,merci. Nous en sommes où pour notre enquête ? 


-On vient de mettre la main sur eux, tous les quatre.


Je souris en écoutant cela, bon travail.




*A SUIVRE*



Tél: 00228 98272402

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