UN CHEMIN DOULOUREUX : CHAPITRE 14

 *UN CHEMIN DOULOUREUX*




Auteur: Esther AMETONOU




Épisode 14




#Tante Rose


La disparition de Nicole ne me fait ni chaud ni froid.je l'ai demandé de partir alors pourquoi ça devrait m'etonner ? Elle n'a rien pris du tout ,c'est ce qui m' a poussé à me poser des questions. Elle compte aller où sans rien? Elle n' a même pas de famille,elle n'est même pas aller chez victoire,où est- elle au juste? Pff,pourquoi je me dérange même? Des regrets? Non non, depuis qu'elle est partie, il y'a une grande paix dans cette maison.


Je sirote tranquillement mon verre de whisky quand je vois Yvonne passée en courant suivi de sa petite soeur Rachel.


-Hey Rachel dis-je en l'appelant


Elle se retourna et me fixa d'un regard très méchant.


-Viens ici,


Elle arriva en fronçant quand même sa mine.


-Ta soeur a quoi? Lui demandai-je


-demande la non?me répondit-elle en balançant les mains de gauche à droite. Elle sort immédiatement sans attendre que je lui répondre. Non mais quel insolence?


J'attends patiemment qu'Yvonne rentre et c'est ce qu'elle fit la tête baissée.


-Passes ici, assieds toi. Elle s'exécuta 


-Donc si tu as le palu, je dois te forcer avant que tu ne prennes les médicaments? Demandai-je à Yvonne


-Maman, je n'ai pas le pa..


-Tais-toi! Tais-toi! Tu es médecin ou bien? Dis moi de quoi tu souffres alors


-je suis enceinte d'un mois et demi dit-elle sans hésiter


-wawo,et ça ne te fait rien? Dis-je en la regardant droit dans les yeux


-Maman , moi Yvonne , j'étais né quand tu avais 15ans, 15ans maman. Aujourd'hui moi j'ai 19ans alors pourquoi en faire toute une histoire? Me réponds ma fille.


Je ne sais pas quand je me suis levée pour la donner une gifle assez sonore qui l'envoie immédiatement au sol. Je m'avance dangereusement vers elle quand on m'appela.


-Maman laisse là immédiatement!


Ça, c'est la voix d'Hervé. Non mais ces enfants ont quoi contre moi?


Je m'assis faiblement au sol quand tout à coup une idée me vient.


-Yvonne, va t'habiller. On sort.


-on va où maman? Me demande Yvonne


-oui, vous allez où? Répéta Hervé


-Il faut qu'elle se fasse consulter, dis-je


-humm dit Hervé.


Humm toi même, dis-je dans ma tête.


Je réunis mes enfants à part Yvonne bien sûre. Je les accompagne dans ma chambre.


-Asseyez-vous, dis-je


-Pourquoi faire? Dit Rachel


-Fais-le ma chérie, dis-je


-mais avance non? Me dit Hervé


-J'avancerai dès que vous serez assis.dis-je.


Dès qu'ils enlevèrent les coussins pour s'asseoir, je sors immédiatement et je ferme à clé. Non mais ils se prennent pour qui? J'ai été comme eux moi aussi. Ils crièrent mais hélas je m'en foutais.


-Allez, on y va,Dis-je à Yvonne.


-Maman, s'il te plaît, pardonne moi ,dit-elle


-Oh non, ne t'inquiètes pas. Cette histoire passera bientôt, très bientôt,lui dis-je.


-j'ai pas compris, dit-elle


-tu comprendras.


On arriva chez l'infirmiere du coin, je l'avais appelé. Elle sait ce qu'elle doit faire.


-Maman, on ne devrait pas aller à l'hôpital central? Ça garantirait une bonne santé pour l'enfant dit Yvonne.


-Quel enfant? Cet enfant va bientôt passer dis-je


-passer comment? Demanda-t-elle


-n'est-ce pas tu es élève ? Qu'est-ce que tu ne comprends pas? Tu vas subir l'avortement,lui dis-je tout simplement


-Quoi? Non mais maman, pas ça s'il te plaît, je t'en prie, ne me fait pas ça, dit-elle en pleurant, je ne le mérite pas.


-Si si tu le mérites ma chérie.dis-je . Je veille sur toi depuis 19ans sans l'aide de qui que ce soit. Ton père , il est où? 4enfants, moi seule. Tous les sacrifices que j'ai fait pour toi, c'est pour que tu aies un enfant à 19ans? Non mais tu sais ce que ça me fait là? Tu m'as carrément déçu! Tu pourrais me payer pour tout ce que j'ai eu à te faire ? J'ai payé tes uniformes, ta scolarité , les frais de TD , tes habits, je t'amène a l'hôpital quand tu es malade, tu ne fais rien à la maison, même balai, tu ne touches pas! Mes habits, si ce n'est pas moi même qui les lave, c'est Nicole. Concrètement et sincèrement parlant, tu me fais quoi ? Tu m'aides en quoi? Infirmière, débarrassez la de ce bâtard.




*A SUIVRE*




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