UN AMOUR DANGEREUX TOME 2: CHAPITRE 7

 Un amour dangereux (tome 2)

Episode 7


***Loraine***


J’ai reçu un appel de Carl disant de venir payer sa caution. Il ne m’a pas dit ce qu’il fait là-bas et à vrai dire j’ai peur de le savoir. Je prie juste que ce soit un malentendu. J’appelle Olivier mais ça sonne occupé. Normal il est en mission et il rentre ce soir. J’arrive au commissariat aussi vite que possible.


Moi : Bonjour messieurs je suis là pour Carl Anderson.


Policier : Oui asseyez-vous.


Moi : Pas le temps. Je peux savoir ce qu’il a fait ?


Policier : Il a porté coups à deux jeunes.


Moi : Carl ne ferais jamais ça.


Policier : Dans ce cas allez lui demander.


Moi : Et qu’ont-ils fait ces jeunes ?


Policier : Ils ont essayé de braquer un super marché mais ce sont des amateurs et ça lui qui est un pro l’a sûrement remarqué donc il aurait dû les neutraliser autrement. Aussi selon l’un des jeunes il aurait dit qu’il était Dusky donc comprenez ce que ça signifie.


J’ai envie de lui dire ces quatre vérités à ce policier. Je me contente juste de payer la caution et d’attendre Carl qu’ils vont libérer de sa cellule. Il me dit juste un petit merci et sort. Nous arrivons à la maison et je suis en colère. Il ne m’a rien dit durant tout le trajet et pire il continue à me bouder. C’est lui qui est en erreur et c’est lui encore qui boude. Nous montons dans la chambre et là je décide de parler.


Moi : Je peux savoir ce qui s’est passé ?


Carl : Je croyais qu’on te l’avait dit au poste.


Moi : Ne joue pas à ça avec moi Carl.


Carl : Et toi arrête de m’embrouiller avec tes suspicions débiles. Crois ce que tu veux et puis merde je ferai mieux de chercher à me barrer d’ici le plus vite possible avant de faire une connerie.


Moi : Comme quoi me taper ?


Carl (plissant les yeux) : Tu me prends vraiment pour le pire des hommes, hein ? D’abord un gangster et maintenant un lâche qui tape sur une femme. Bravo.


Moi : Carl.


BAM.


Cette porte finira par se casser à force d’être claqué à tout moment. Je ne sais plus ce qui nous arrive. Les choses commencent à se compliquer pour nous et je déteste ça. Je reçois un message d’Olivier qui me fait savoir qu’il rentre ce soir. Ça tombe bien j’ai vraiment besoin de me confier. 


***Olivier***


J’entre à peine chez Loraine qu’elle se jette dans mes bras. Bon ça ce n’est pas nouveau, c’est juste que je la sens triste. Je suis rentré hier nuit d’une mission à Daloa et j’étais trop lessivé pour venir la voir donc j’ai décidé de venir ce matin après le départ des enfants pour l’école. Elle est là encore dans mes bras comme à la recherche d’un réconfort. Je lui en donne.


Moi : Hey ma petite puce qu’est-ce qui se passe ?


Loraine : Je n’en sais rien. (Elle se détache de moi) Tout se complique Olivier.


Moi : Bon allons s’asseoir pour que tu m’explique ce qui ne va pas.


Loraine : Allons à la cuisine que je te serve un café.


Nous nous rendons à la cuisine et je me à boire mon café tandis qu’elle est assise en face de moi.


Moi : Et Carl ?


Loraine : Aller déposer les enfants.


Moi : Ok je t’écoute donc. Qu’est-ce qui ne va pas ?


Loraine : Tout. On ne fait que se disputer et je ne peux m’empêcher d’avoir des suspicions.


Moi : Sur lui ?


Loraine : Oui. (Soupire). A chaque fois qu’il y a une agression quelque part je ne peux m’empêcher de penser qu’il est peut-être impliqué.


Moi : Comme pour la nuit dernière où tu as cru qu’il avait cambriolé cette bijouterie alors qu’il était juste avec moi ?


Loraine : Oui et hier encore il s’est retrouvé au milieu d’une histoire de braquage et j’ai encore pété un câble. Maintenant il veut quitter la maison.


Moi : Ah c’est donc pour ça qu’il veut prendre un prêt à la banque.


Loraine : Il veut prendre un prêt à la banque ?


Moi : Oui. Il m’a appelé hier pour me demander de l’aider à en obtenir un mais il ne m’a pas encore dit c’est pour quoi faire.


Loraine : Il veut vraiment partir. Je n’ai pas envie de le perdre.


Moi : Oui je sais donc il va devoir lui faire confiance. Moi j’ai confiance en lui et il devrait en être autant pour toi qui le connait mieux que quiconque. Il aura besoin de toi pour affronter la société donc ne le condamne pas toi aussi.


Loraine (triste) : Oui tu as raison.


Moi (lui caressant le bras) : Noonn ne soit pas triste. Tout va rentrer dans l’ordre tu verras et tu devrais aussi apprendre à maitriser ta bouche.


Elle se met à rire au même moment Carl rentre dans la cuisine. Il me salut et sans trop attendre nous sortons pour la banque. Il n’a même pas adressé un mot à Loraine. Il doit vraiment lui en vouloir mais bon ça va vite se régler. Je ne connais pas des gens qui soient aussi amoureux que ces deux-là.


**


Banquière : Désolé mais ne pouvons pas vous donner de prêt.


Moi : Mais vous n’avez même pas étudié le dossier.


Banquière : Oui mais le nom du demandeur est fichier comme une personne dangereuse donc impossible de lui donner de prêt. C’est le règlement.


Moi : Mais je me porte garant et je suis le chef de tous les commissariats de la commune de Cocody donc vous n’avez rien à craindre.


Banquière : Je suis désolée mais l’ordre vient d’en haut.


Moi : Mais je vous dis…


Carl (me touchant la main) : Non laisse tomber Olivier. Ça va on y va. (A la fille) Merci de nous avoir reçus.


Je me lève tout déçu mais en colère de n’avoir rien pu faire pour Carl qui apparemment veut repartir de zéro et se reconstruire.


Moi : Je suis désolé.


Carl : Non ce n’est pas grave. De toutes les façons c’est le contraire qui m’aurait étonné.


Moi : Mais laisse-moi te donner ce prêt ou en prendre un en mon nom que je te donnerai.


Carl : Non je ne veux me débrouiller tout seul et je ne veux vivre dans l’ombre de personne. Je me débrouillerais t’inquiète. Mais merci quand même.


Moi : Je te dépose quelque part ?


Carl : Oui à Bassam. J’ai besoin de profiter un peu de la tranquillité de la plage. Ça m’aidera à trouver une solution.


Moi : Ok. Encore désolé.


Carl : Non ce n’est rien.


A ce soir pour un bonus…

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