UN AMOUR DANGEREUX TOME 2: CHAPITRE 5

 Un amour dangereux (tome 2)

Episode 5


***Loraine***


Les enfants ont commencé les cours et ça me met plus d’occupation sur le dos entre aller les déposer et aller les chercher mais heureusement que Carl est là pour m’aider. J’avais libéré le chauffeur que j’avais engagé lorsqu’ils étaient en vacances et maintenant qu’ils ont repris il me faut un chauffeur mais en attendant je fais les passes avec Carl. Jess est en Master à L’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, elle étudie le droit. Elle avait commencé à UCAO mais après son BTS j’ai voulu qu’elle continue à l’université. Sam lui passe le BAC cette année en candidat libre puisqu’il est en 1ere. C’est lui-même qui veut le faire et je n’y vois pas d’inconvenant vue qu’il a un niveau au-dessus de la moyenne. Erwin lui est en grande section à la Farandole.


Bon je commence vraiment à perdre patience. Ca fait plusieurs minutes que je cherche ma bague mais je ne la trouve nulle part. Je l’avais bien pourtant posé sur la coiffeuse avant d’aller prendre ma douche et maintenant elle n’est plus là. Cette bague m’est précieuse et je n’ai vraiment pas envie de la perdre.


Carl (rentrant dans la chambre) : Qu’est-ce que tu cherches ?


Moi : Ma bague. Je l’avais déposé ici et maintenant je ne la retrouve plus.


Carl : Elle est peut-être tombée.


Moi : C’est ce que je me suis dit mais j’ai fouillé et toujours rien. (Me tournant vers lui)Tu ne l’aurais pas prise ?


Carl : Et pourquoi l’aurais-je prise ?


Moi (sans réfléchir) : Parce que nous ne sommes que deux dans cette chambre et qu’elle n’a pas pu s’envoler comme ça.


Carl (plissant les yeux) : Qu’est-ce que tu insinues Loraine ?


Moi : Rien juste que si elle n’est pas là c’est que l’un d’entre nous l’a prise et puisque ce n’est pas moi ce doit être toi.


Carl : Attends tu es en train d’insinuer que je l’aurais volé c’est ça ?


Moi : Non ce n’est pas ce que j’ai dit.


Carl : Mais tu l’as pensé. Loraine pourquoi volerais-je une bague que je t’ai moi-même offerte ? Et puis d’ailleurs pourquoi est-ce que je volerais ?


Moi (encore sans réfléchir) : Va savoir pourquoi.


Je me rends comptes de ma bêtise à peine l’avoir pondu. Je n’ai pas le temps de m’excuser qu’il sort de la chambre en claquant bien fort la porte. Loraine vraiment tu ne peux pas maitriser ta bouche là un peu ? Je me rends dans ma penderie pour chercher de quoi m’habiller lorsque je marche sur quelque chose. Ma bague. Je commence à m’en vouloir. Je l’ai accusé injustement alors qu’elle était juste là devant la porte de ma penderie. Je l’appelle mais il ne décroche pas.


Il était 19h lorsque Carl est rentré à la maison me boudant toujours. J’ai essayé de m’excuser mais rien y faire. Nous avons fini de diner et je le rejoins dans sa salle de sport. Il me voit mais m’ignore en continuant son exercice.


Moi : Babe je suis désolée.


Carl : ….


Moi : Je t’en prie pardonne-moi.


Carl : ….


Je m’approche de lui et veux le toucher mais il m’évite et va vers le tapis de course. Je me précipite vers lui et le serre dans les bras étant derrière lui. J’essaye de le faire tomber.


Carl : Qu’est-ce que tu fais ?


Moi (luttant) : J’essaye de te mettre à terre. Si je réussi tu me pardonne ?


Carl : Arrête ce n’est pas drôle.


Je ne l’écoute pas et continue de lutter pour le faire tomber mais c’est peine perdue. Au bout d’un moment il éclate de rire et je suis soulagée. Je n’ai pas le temps de profiter de mon soulagement que je me retrouve au sol et Carl se plaçant au-dessus de moi le sourire aux lèvres.


Moi : Alors tu me pardonne ?


Carl : Non puisque tu ne m’as pas fait tomber. Mais je connais un autre moyen de te faire pardonner.


Moi : Ah bon lequel ?


Carl : Ca.


Il glisse sa main sous ma robe et me caresse. Je gémis et nous faisons l’amour. Heureusement que j’avais pris soin de condamner la porte.


**


Je rentre du boulot toute épuisée au point où je décide de prendre mon diner dans ma chambre. J’ai les pieds tout enflés et mon chéri Carl me les masses après que j’aie fini de manger. Ça me fait un bien fou surtout parce que c’est lui qui le fait.


Carl : Alors ça va maintenant ?


Moi : Non ils me font toujours mal donc stp continus un peu encore.


Carl (souriant) : Ouais c’est ça.


J’éclate de rire et lui fait un bisou pour l’encourager.


Moi : Babe j’ai pensé à un truc.


Carl : Quoi ?


Moi : Je voudrais te donner de l’argent pour que tu ouvres à nouveau une salle de sport comme celle que tu avais avant où tu donnerais des cours et autre. Comme ça tu pourras t’occuper. Qu’est-ce que tu en dis ?


Carl : C’est non. Oui je veux bien ouvrir une salle de sport mais non je refuse que tu me donnes de l’argent.


Moi : Mais tu en auras besoin.


Carl : Oui mais pas du tien. Je ne veux pas que tu t’occupes de moi, ça c’est mon rôle donc je me débrouillerais pour avoir de quoi ouvrir ma salle de sport. Je ne gagnerai certes pas autant que toi mais je gagnerais suffisamment pour vous couvrir de cadeau et me prendre en charge. Aussi je pourrai prendre en grande partie les charges de la maison. J’y arriverai mais sans ton argent.


Moi : Et comment comptes-tu y arriver ?


Carl : Je me débrouillerai (je veux parler) ET n’insiste pas.


Je referme ma bouche et le laisse continuer à me masser après quoi je me mets au lit. Carl va souhaiter bonne nuit à Erwin et reviens me rejoindre.


Je me sens soudainement seule dans le lit et le froid commence à me frapper. Je passe ma main derrière pour prendre celle de Carl afin qu’elle me serre mais personne. Sa place est vide. Je me retourne pour voir et oui il n’y a personne encore moins dans la salle de bain. Ça fait deux à trois fois qu’il disparait comme ça dans la nuit et je ne sais pas trop quoi en penser. J’enfile une longue chemise de nuit sur ma nuisette et descends dans sa salle de sport. Personne encore une fois. Où peut-il bien aller ? Je m’apprête à monter lorsque j’entends la porte s’ouvrir puis Carl apparait. Il sursaute en me voyant.


Carl : Loraine ? Tu ne dors pas ?


Moi : D’où viens-tu Carl ?


Carl : Désolé princesse je ne voulais pas t’inquiéter. J’étais juste allé faire des 100 pas.


Moi : A 2h du mat ?


Il ne me répond pas et se contente juste de me poser un baiser sur le front puis me soulève pour nous conduire à la chambre. Je veux parler mais à vraie dire je suis encore épuisée donc je me tais mais une chose est sûr on en reparlera. Seulement j’ai un mauvais pressentiment mais je préfère l’oublier.


**


Je n’ai toujours pas eu la conversation concernant ses sorties nocturnes avec Carl. Il évite le sujet donc j’ai décidé de laisser tomber surtout pour éviter qu’on se dispute. Les enfants sont en train de faire leurs devoirs sur la terrasse et Erwin est déjà au lit. Moi je regarde le journal télévisé avec Carl. Je suis couchée sur sa poitrine profitant de sa chaleur qui m’a manqué durant la journée. Un gros titre attire mon attention et j’augmente le volume pour entendre ce que Tina Dasylva la journaliste du jour va dire.


« Tina D : Tard dans la nuit d’hier une bijouterie a été dévalisée. Selon les informations qui nous sont parvenues il s’agirait de trois personnes en cagoules donc non identifiées encore. Bilan, plus de la moitié des bijoux emportés. Nous vous informerons de... »


Je me crispe sans le vouloir en entendant cette information. Mon cœur se met à battre fort et je n’ai qu’une envie. Fuir avec mes enfants.

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