UN AMOUR DANGEREUX TOME 2: CHAPITRE 4

 Un amour dangereux (tome 2)

Episode 4


***Loraine***


Moi (hurlant) : Jess, Sam à table. (Baissant la voix) Any va laver les mains à Erwin.


Erwin : Non je veux papa.


Carl (se levant) : Ok viens-là.


Any : Hé l’enfant là est ingrat quoi. Depuis que son papa est là il me voit en loupé.


Carl (souriant) : Arrête ne soit pas jalouse. Erwin t’aime tu sais ça.


Any (tirant la bouche) : Hum.


Sam (rentrant) : Je suis là.


Moi : Et où est ta sœur ?


Sam : Dans sa chambre.


Je sors de la salle à manger et m’arrête devant les escaliers.


Moi (hurlant) : Jessica descend immédiatement où je peux t’assurer que tu dormiras le ventre vide. Tu as une seconde pour descendre.


J’entends le bruit de la porte de sa chambre et je retourne à la salle à manger où tout le monde est déjà installé. Elle nous y rejoint et nous commençons le diner. Bientôt un mois que la famille au grand complet est réunie et je suis la plus heureuse. Bon en dehors de quelques écarts de Jess tout va bien. D’ailleurs je ne sais pas ce qui lui arrive. Elle est devenue un peu rebelle et passe tout son temps soit sur son portable soit sur son ordi ou encore sur sa tablette. Je pense qu’elle cause avec des garçons qu’elle a sûrement rencontrés au Maroc mais bon on va régler ses petits écarts.


Moi : Les cours reprennent dans peu donc ce week-end on ira faire les courses. Vous avez déjà fait la liste de vos besoins ?


Sam : Oui m’man.


Moi : Et toi Jess ?


Jess (manipulant son portable) : ….


Moi : Jess ? Je t’ai posé une question.


Jess (toujours sur son portable) : Hum oui oui.


Je lui arrache son portable.


Moi : Combien de fois vais-je vous dire que les portables et tout autre appareil sont interdis à table.


Jess : Maman, donne-moi mon portable stp. Je te promets de le ranger.


Moi : Non je le garde jusqu’à la fin.


Je veux le redéposer lorsqu’il signale un message sur WhatsApp.


« Ahmed : Toi aussi tu me manques. Ton si beau corps me manque. »


Mon cœur manque un battement.


Moi : C’est qui Ahmed ?


Jess : Personne.


Moi : Comment ça personne ? Et puis attends, ton corps lui manque ? Jess tu as couché avec lui ?


Jess : c’est personnel donc ne t’en mêle pas.


Moi (haussant le ton) : Tu me parles sous un autre ton ok ? Toi et moi n’avons pas extrait le lait des vaches ensemble donc maintenant tu réponds à ma question. Es-tu toujours vierge oui ou non ?


Jess : ….


Moi (m’énervant) : Ok ferme ta gueule si tu le veux mais fais gaffe à ne pas me ramener un enfant d’un père délinquant sinon c’est la rue.


Jess : Je te rappelle que celle qui a eu un enfant avec un délinquant c’est bien toi.


BAM. La gifle est partie faisant sursauter tout le monde.


Carl : Loraine.


Moi (entre les dents) : Tu te lèves immédiatement de cette table et tu montes dans ta chambre. Tu y resteras pour l’éternité si c’est ce qu’il faut pour te remettre sur le droit chemin.


Elle se lève précipitamment en pleurant la main collée à sa joue puis s’en va.


Carl : Loraine…


Moi (levant la main) : Non Carl. Non.


Je sors de table les larmes aux yeux et monte dans ma chambre. La phrase de Jess m’a vraiment fait un choc et le pire c’est qu’elle a raison. Bien que Carl ne soit plus le délinquant datant n’empêche qu’il l’était l’hors de la conception d’Erwin. Je suis couché sur le lit essayant de faire passer l’aspirine lorsque j’entends la porte s’ouvrir et se refermer puis la main de Carl m’envelopper.


Carl : Hey princesse.


Moi : Je suis désolée Carl. Je suis vraiment désolée.


Carl : Hey ma belle tu n’as pas à être désolée. Viens là.


Il me fait retourner face à lui pour me prendre totalement dans ses bras.


Moi : Je savais que ça n’allait pas être facile mais je ne pensais pas que mes enfants aussi s’y mettraient.


Carl : Ca va lui passer t’inquiètes. Je suis sûr qu’elle a dit ça juste pour se défendre surtout que tu la prise de cour. Ça va lui passer. (Me caressant les cheveux) Je t’aime princesse.


Moi : Je t’aime aussi.


***Carl***


Loraine a passé la nuit dans mes bras même si elle n’a pas pu bien dormir. Elle était toujours affectée par la remarque de Jess. Ce matin encore elle avait des cernes sous les yeux mais je pense avoir réussi à la détendre avec de bons coups de reins comme elle les aime. Je suis dans ma salle de gym faisant mes exercices. Sam est en train de jouer avec Erwin et deux autres amis dans le jardin. La porte s’ouvre et je vois au travers le grand miroir Jess entrer en se tournant les doigts.


Jess : Bonjours tonton Carl. Est-ce que je peux te parler ?


Moi (me relevant) : Oui bien-sûr. Viens asseyons-nous.


Nous nous asseyons par terre et je la sens gênée.


Jess : Euh tonton Carl je… je voulais. Je voulais m’excuser pour ce que j’ai dit hier. Je ne le pensais pas vraiment. Tu sais que je t’aime bien donc je ne dirai jamais rien contre toi. Tu le sais ça hein ?


Moi : Oui Jess je le sais.


Jess : Je te promets de ne plus dire des trucs pareils.


Moi : Ok mais à vrai dire je n’ai pas été offensé mais ta mère si. Ca la chagriné toute la nuit et je pense que c’est envers elle que tu dois t’excuser.


Jess : Oui je le ferai quand elle rentrera… Merci. Dis je peux faire des exercices avec toi ? Je pense avoir pris trop de poids avec tous ces couscous que j’ai bouffé au Maroc.


Moi (riant) : Ok lève-toi et fais ce que je fais.


Jess (se levant) : Je sens que je vais mourir aujourd’hui.


J’éclate de rire et nous commençons les exercices.


**


J’arrive à la boutique de Loraine et je suis épaté devant ce que je vois. Elle a vachement grandit cette boutique. C’est maintenant que j’y arrive depuis que je suis dehors. Faut dire que je ne sors presque pas. Loraine est en train de s’entretenir avec une cliente, je lui fais donc signe de la main pour lui faire savoir que je suis là et décide de tourner un peu entre les rayons des chaussures pour hommes histoires de voir les œuvres de ma princesse.


« Oh mon Dieu c’est vous. Oui c’est bien vous le criminel Dusky. »


Je me retourne et vois une femme disons une dame arrêtée en train de me dévisager. Le dédain dans ses yeux en dit long sur ce qu’elle pense.


La dame : C’est donc vous la terreur de ce pays. Que faites-vous là ? Vous n’étiez pas censé être en prison ? Ou bien vous vous êtes évadé pour venir semer la zizanie dans ce pays ? Vraiment vous méritiez d’être emprisonné à vie enchainé de partout et enfermé à l’isoloir.


Moi : Désolé madame mais je ne suis plus la même personne.


La dame : Oh un criminel reste un criminel et ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer. Vous allez vous faire passer pour un bon type puis quand tout le monde aura baissé la garde vous allez venir dévaliser leurs maisons…


« Oui à commencer par la vôtre espèce de vielle femme solitaire. »


Je me retourne et vois Loraine qui s’avance vers nous le visage attaché.


Moi : Loraine non ce n’est pas la peine de…


Loraine : Oh que si c’est la peine. Je ne vais pas rester là à écouter une femme manquer de respect à l’homme que j’aime. (La femme ouvre les yeux) Oui c’est mon homme. Quoi vous n’étiez pas au courant ? Tout le pays le sait. Maintenant écoutez-moi très chère vous allez redéposer les chaussures que vous avez prises et dégager de mon magasin avant que je ne perde patience.


La dame : Comment osez-vous ? Je suis votre plus fidèle cliente ne l’oubliez pas.


Loraine : Oui comme vous l’êtes aussi chez d’autres magasin mais lui je suis la seule femme qu’il aime donc je préfère le garder lui que vous. Ne me faites pas me répéter madame.


Elle passe son regard plein de surprise mais aussi plein de colère de moi à Loraine puis s’en va en proférant des menaces. Loraine prend les chaussures qu’elle avait choisies puis les dispose.


Moi : Loraine tu n’aurais pas dû faire ça. C’est quand même une cliente et une fidèle si je m’en réfère à ce qu’elle a dit.


Loraine (rangeant les chaussures) : Ce n’est pas mon problème, fallait pas qu’elle te manque de respect. (Elle soupire et se retourne vers moi) Je suis désolée pour ça babe.


Moi (la rapprochant de moi) : Ce n’est pas grave. Toi ça va ?


Loraine (souriant) : Maintenant que tu me tiens dans tes bras oui. (Je lui fais un bref baisé) Voilà montons dans mon bureau j’ai des basquets pour toi. Elles sont arrivées aujourd’hui, c’est la nouvelle collection.


**


Nous discutons de tout et de rien en rentrant à la maison dans sa voiture. Moi je n’en ai pas pour l’instant parce qu’il me faut refaire mon permis de conduire et autre. Faut dire que je ne suis pas pressé pour avoir une voiture. De toutes les façons je n’ai nulle part où aller pour l’instant. Les éclates de rire de Loraine me réchauffe le cœur à chaque fois et je ne peux m’empêcher de la regarder les yeux brillant d’amour.


Loraine : Babe, tu peux prendre la voiture que j’avais achetée pour les enfants. C’est une Berline un peu comme ton ancienne voiture. A vrai dire c’est à toi que j’ai pensé quand je l’ai acheté.


Moi : Bon pour l’instant je n’ai pas besoin de voiture.


Loraine : Si tu en auras besoin. Tu sais que Erwin demande souvent à sortir avec toi donc ça pourra t’aider. Tu devrais aller faire renouveler ton permis.


Moi : Ok madame.


Elle me sourit et se penche vers moi pour poser un baisé sur mes lèvres avant de reprendre sa place. Je me reconcentre de nouveau sur la route lorsqu’arrivé vers le pont de la vie au niveau de l’hôtel Palm Club je vois une femme se faire agresser dans la pénombre d’en dessous du pont. Je gare instantanément et enlève ma ceinture de sécurité.


Moi : Princesse reste ici et condamne les portières.


Loraine : Où vas-tu ? (Suivant mon regard) Oh mon Dieu Carl c’est une agression. Stp reviens.


Moi (descendant) : Condamne les portières et appelle la police.


Je m’avance à pas décidé vers les bandits que je pense ne pas m’avoir encore vu parce que trop occupés à agresser la femme. Il lui demande de descendre de sa voiture en pointant une arme sur elle. Dès qu’elle descend celui qui est armé la tire sur un côté du pont qui est vraiment très sombre et je sais ce qu’il veut faire. La violer. Je me précipite aussitôt et vers eux et le tire par derrière le projetant sur le goudron. Son arme tombe de ses mains et je la récupère puis m’avance vers lui pour l’assommé avec mon point. C’est à cet instant que l’autre qui fouillait la voiture s’aperçoit de ce qui se passe. Il descend et vient vers moi un couteau à la main mais lorsqu’il est plus proche de moi et se met à trembler.


Bandit : Oh mon Dieu Dusky. Je vous en supplie ne me faites pas de mal. 


Moi : Je ne m’appelle pas Dusky mais Carl.


BAM. Je l’assomme avec l’arme. Au même moment une voiture de police qui apparemment était en patrouille apparait et Loraine me rejoins en courant.


Loraine : Carl ça va ?


Moi : Oui princesse. (A la dame) Madame ça va ?


Elle baisse les yeux et je la reconnais. C’est celle de tout à l’heure à la boutique de Loraine. 


La dame (honteuse) : Oui, oui ça va. Merci beaucoup.


Moi : De rien.


Loraine : Tiens tiens c’est donc vous ? Qu’est-ce que vous disiez déjà ? Un criminel reste un criminel c’est bien ça ? Eh bien le criminel vient de vous sauver les fesses.


Moi : Loraine arrête.


Loraine : Ça vous apprendra à juger les gens sans les connaitre.


La dame : Je suis désolée.


Loraine : Ouais c’est ça. Viens Carl on rentre.

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