UN AMOUR DANGEREUX TOME 2: CHAPITRE 3

 Un amour dangereux (tome 2)

Episode 3


***Loraine***


J’ouvre les yeux une à une et je me souviens directement de hier mais je n’arrive pas à savoir si c’était un rêve ou la réalité. Mon cœur se serre rien qu’en pensant que ce serait un rêve mais quand je sens un bras me serrer je souris. Il est là. Il m’a encerclé avec son bras en me serrant tout contre lui. Je sens même son érection du matin. Je lui caresse la main et me retourne  pour lui faire face.


Carl (les yeux fermés) : Hum princesse arrête de bouger autant. Tu vas finir par me réveiller.


Moi : Tu es déjà réveillé si tu parles.


Carl : Il y a des gens qui parlent dans leur sommeil et j’en fais partie donc chut.


Moi (caressant sa joue) : Tu es vraiment là ? Je n’arrive toujours pas à le croire.


Il ouvre enfin ses yeux et me fixe avant de me prendre dans ses bras.


Carl : Et moi je n’arrive pas à croire que j’ai encore la force pour te faire l’amour après tout ce qu’on a fait la nuit.


Il me monte dessus et commence à m’embrasser le cou. J’éclate de rire et essaye de l’empêcher d’aller plus loin.


Moi : Non Carl on a une journée chargé aujourd’hui. Non arrête ne mets pas ça. Non humm.


Et voilà qu’on a encore fait l’amour.


Moi (me levant) : Bon il faut qu’on s’apprête pour aller des achats en l’occurrence du shopping.


Carl : Tu sais que ce n’est pas trop mon truc.


Moi Oui mais c’est pour toi qu’on va le faire. Il te faut des habits et d’autres choses donc lève-toi maintenant du lit. Mais avant j’ai un truc à te montrer.


Carl (se levant) : Quoi ?


Moi : Tu verras une fois en bas.


Carl : Ok où est Erwin ?


Moi : En train de prendre son bain puis ensuite ce sera son petit déjeuner mais on l’y rejoindra.


On descend et je le dirige vers une salle qui se trouve juste derrière les escaliers. Arrivé devant la salle je lui demande de fermer les yeux. Je voulais les lui fermer moi-même mais vu comme je suis grande je préfère qu’il le fasse lui-même. Une fois à l’intérieur de la salle.


Moi : Surprise. Tu peux les ouvrir.


Il ouvre les yeux et reste scotché devant ce qu’il voit. Il est surpris.


Carl : Ce sont mes…


Moi : Oui je les ai tous rachetés pour ne pas qu’on les vende. Je sais que tu y tenais et que ça t’a beaucoup aidé donc j’ai voulu que tu les ais à ta sortie. Je…


Il m’interrompt en m’enlaçant à m’étouffer, m’embrasse puis va faire le tour de ses équipements. J’ai racheté tout ce qu’il y avait dans son gym et je les ai posés dans une salle qui sera désormais sa salle de sport. Je le regarde qui touche à tout, il soulève les artères, active le tapis de course puis l’arrête. Il saute pour attraper la barre de fer puis fait deux trois pompes avant de redescendre sur ses pieds. Il tape sur le sac de boxe et d’autres trucs dont j’ignore les noms et leurs rôles.


Carl : Princesse ça a dû te coûter une fortune.


Moi : Oui mais pour toi ça en valait la peine en plus Olivier a un peu négocier pour qu’on me les laisse à un prix d’en gros. Tu vois j’ai aménagé la salle comme ton gym avec le grand miroir. Tu aimes ?


Carl (venant vers moi) : Non c’est toi que j’aime. Viens là.


Il m’enveloppe de ses bras musclés avant de me soulever et de m’embrasser. Mais je me reprends avant que ça n’arrive loin. Lui là je le connais. On sort pour aller prendre le petit déjeuner avec Erwin qui reste assis durant sur les jambes de son papa. Any elle n’arrête pas de parler parler et parler tellement heureuse de voir son tonton Carl. En effet à force d’aller lui donner à manger en prison ils ont fini par devenir amis.


**


Les enfants rentrent ce soir du Canada où ils sont allés passer leurs vacances chez une cousine éloigné de Charles. On se prépare donc à y aller. Carl ne veut pas partir pour éviter une provocation de Charles à laquelle il risque de répondre avec son poing. Ca fait une semaine que nous nous sommes retrouvés et j’ai constaté qu’il n’avait pas beaucoup changé. Toujours aussi réservé mais intimidant. Son visage qui n’affiche aucune émotion même s’il sourit beaucoup plus maintenant et ses yeux qui font tout le boulot à la place de son visage. Il est toujours aussi autoritaire quand on ne fait pas ce qu’il dit. Entre lui et Erwin c’est le love parfait au point où j’ai été bannie. Ils passent leurs journées ensembles à jouer dans le jardin au foot et à tout autre jeu qu’Erwin propose. Olivier les y rejoint souvent.


***Carl***


Je me sens bien avec ma petite famille. Tout se passe bien et je commence à retrouver mes traces. Je commence même à oublier toutes ces années dans cette prison pourri. Je commence à reprendre du poids, normal vue comment Loraine me gave. Le petit et moi avions vite fais connaissance et nous sommes désormais inséparable. Il exige chaque soir que ce soit moi qui le mette au lit et il demande même souvent que je dorme avec lui ce que je fais et une fois endormi je sors rejoindre ma petite chérie pour une nuit de folie. On n’arrête pas depuis que je suis là. C’est comme si on voulait rattraper ces quatre années de sevrage. Moi j’en suis heureux, j’aime tellement être en elle que ça devient comme une addiction.


Nous arrivons à l’aéroport et comme prévue Charles est là et il n’a pas l’air d’être surpris de me voir.


Charles : C’était donc vrai. L’homme le plus redoutable du pays est de retour. J’ai donc bien fait de venir chercher mes enfants. En tout cas il est hors de question qu’ils rentrent avec vous.


Loraine : Bonsoir Charles. Nous allons bien merci et toi ?


Il ne répond pas et Loraine me tire la main pour qu’on aille s’asseoir. Quelques minutes plus tard nous voyons les enfants arriver de loin tirant leurs valises. On se lève tous les trois et dès que les enfants nous voient ils se figent certainement à cause de moi. Puis sans que je ne m’y attende ils se précipitent tous les deux vers moi en criant mon nom et se jettent dans mes bras ignorant même leurs parents. Je suis surpris mais en même temps heureux de savoir qu’ils m’apprécient toujours.


Loraine : Oh merci de nous ignorer. Surtout ne vous gênez pas continuer votre love.


Ils se détachent de moi et vont embrasser leurs parents.


Loraine : Bon on rentre les enfants.


Charles : Non pas question. Ils rentrent avec moi. Je refuse de les laisser avec ce (me dévisageant) type.


Loraine : Ok bon les enfants sont grands maintenant Jess est même majeure donc laissons les décider. (Se tournant vers eux) Hum les enfants.


Jess : Euh on préfère rentrer avec maman et tonton Carl. Désolé papa.


Sam : Oui. Et puis Erwin me manque beaucoup.


J’ai envie de sourire devant la tête que fait ce con. Il est surpris que les enfants préfèrent rentrer avec moi et leur mère qu’avec lui.


Charles (à Loraine) : Ok mais au moindre scandale ou danger je vous traduis en justice tous les deux.


Et il s’en va comme si sa menace avait effrayé quelqu’un. Les enfants commencent à me poser plein de question jusqu’à ce qu’on arrive à la maison. Je pense que maintenant toute la famille est au complet et donc la vie peut reprendre son cours normal.

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