UN AMOUR DANGEREUX TOME 2: CHAPITRE 2

 Un amour dangereux (tome 2)

Episode 2


***Loraine***  


Les enfants n’arrêtent pas de courir, de hurler, de foutre un peu le bordel partout. Mais bon disons que je suis habituée à tout ça avec Erwin qui à lui seul dégage une énergie de 20 personnes. Olivier me dit qu’il tient ça de moi mais je crois plutôt que c’est de Carl son père que ça vient. En parlant de lui, il me manque atrocement. Nous sommes dans la quatrième année mais il doit sortir dans quatre mois. Quatre long mois. Pff c’est trop. J’ai attendu pendant quatre ans mais penser que je vais devoir encore attendre ça me met dans un tel état. C’est trop long à mon goût. Je veux mon homme. Je le veux près de moi. Je l’aime tellement et malgré la distance et ces années mon amour pour lui n’a pas changé. Ça n’a même pas bougé d’un iota.


Any : Maman ton Olivier a appelé, il dit qu’il sera un peu en retard.


Moi : Ok. Tu es allé chercher les viennoiseries ? Il en manquait.


Any : Oui maman…


Moi : Ok bon va surveiller les enfants je vais me changer. J’ai trop transpiré.


Je monte dans ma chambre me débarbouiller et quand je fini je n’oublie pas d’enfiler ma bague. Celle que Carl m’a offerte et qui scelle la promesse qu’on s’est faite de nous retrouver dans quatre ans pour reprendre le cours de notre histoire. Je l’adore cette bague. Je descends et vois que le spectacle de marionnette a commencé. Tant mieux au moins les enfants resteront un peu sage le temps que ça dure. Erwin n’a pas arrêté de m’emmerder avec cette fête et je sentais que si je ne la faisais pas j’allais être rapatrié dans les profondeurs de l’enfer avec son regard qui tue. Oui oui il a pris le regard de son père qui en dit long sur le fond de sa pensée.


Pendant que je partage la boisson dans les gobelets aux enfants je vois Olivier arriver. Ce n’est pas trop tôt.


Moi : Je pensais que tu ne viendrais jamais.


Olivier (m’enlaçant) : Pardon ma petite puce. Tout se passe bien ici ?


Moi : Hum ouais sauf que je me sens un peu lasse. Et je peux savoir où tu étais parti et qui était plus important que l’anniversaire de ton neveu ?


Olivier (souriant) : J’étais allé chercher ton cadeau.


Moi : Mon cadeau ? Ce n’est pourtant pas moi qui suis à l’honneur.


Olivier : Oui mais j’avais quand même un cadeau pour toi. (Il s’approche de mon oreille) Regarde derrière.


Je me retourne et j’ai le tournis. Je dois sûrement être en train de rêver. Il ne peut pas être là devant moi. Il est supposé être en prison. Je le fixe essayant de m’assurer que je vois bel et bien mais impossible de ne pas le reconnaitre avec son gabarit qui est unique. Je perds tous mes moyens et je laisse tomber le plateau que j’ai en main.


Moi (doucement) : Carl.


Je tourne la tête vers Olivier qui me sourit en hochant la tête pour me dire oui c’est bien lui. Sans trop réfléchir, oubliant tous les enfants qui sont dans la maison je cours vers lui malgré ma longue robe et une fois proche de lui je saute dans ses bras. Il me réceptionne et nous fais tourner. C’est lorsque je ressens la chaleur de son corps que oui je crois que je ne rêve pas. Il est là. Mon homme est là tout beau même si un peu amaigri mais il a toujours ce quelque chose qui me fait craquer pour lui. Je m’effondre dans ses bras lorsque je l’entends m’appeler « ma princesse ». Oh purée je suis folle de joie. Je n’arrive pas à retenir mes larmes qui ruissellent comme une chute d’eau. Je pleurs, de joie et il me serre  encore plus contre lui. Il me redépose et je me détache de lui pour toucher son visage un peu n’importe comment.


Moi (pleurant) : Tu es là ? Tu es bel et bien là mon amour ?


Carl : Je suis là ma princesse et plus jamais je ne m’en irai.


Oh mon Dieu sa voix. Comme elle m’a manqué. C’est vrai qu’on s’appelait des fois mais l’entendre de vive voix ça n’a absolument rien à avoir avec le téléphone. Il a toujours cette douceur dans sa voix quand il me parle et ses yeux ont gardé leurs expressions. J’y vois plein d’émotions, la joie mais surtout l’amour. Je me blotti de nouveau dans ses bras et là je sens comme mon cœur qui se remet à battre un peu comme si tout ce temps il avait arrêté de battre. Je me sens revivre. Je ne serai plus seule. Il est là et ce pour toujours. Plus de Dusky, plus d’armes à feu, plus de gang, rien que lui et moi et Erwin sans oublié les enfants qui je suis certaine seront tout aussi ravies de le revoir à leur retour. Je me mets à l’embrasser en désordre et j’ai chaud. Mon corps le réclame subitement.


« Maman »  


On se retourne tous les deux pour voir Erwin venir vers nous en courant. Les mains de Carl se mettent aussitôt à trembler. Nous nous séparons et je m’avance vers Erwin que je place devant son père puis je m’accroupie à son niveau.


Moi : Erwin bébé. Tu te souviens de l’homme sur la photo ?


Erwin : Mon papa Carl ?


Moi : Oui. Eh bien le voici devant toi. Erwin je te présente ton papa Carl.


Les yeux du petit se mettent à briller puis il regarde de haut en bas Carl comme s’il voulait s’assurait que c’était vraiment lui et tout d’un coup il se jette dans ses bras. Carl s’abaisse aussitôt pour le réceptionner et le soulève. Erwin enroule ses jambes autour de lui.


Erwin : Tu es venu pour mon anniversaire.


Carl (émue) : Oui mon grand. Je suis là. Papa est là.


Les deux restent accrochés comme ça et je ne peux que pleurer de joie en les observant. Une larme perle sur la joue de Carl et il me fait signe d’approcher ce que je fais et nous nous retrouvons tous les trois enlacés. Erwin lui n’a pas bougé un seul pied. Je leurs caresse le dos chacun avec une main et Carl d’une main me serre.  


**


Carl : Dis-moi à quel point je t’ai manqué ma princesse.


Moi : Oh mon amour, tu m’as manqué. Atrocement.


Je pleurs de joie sous ses cous de reins dont j’ai rêvé durant ces quatre années. Lui en moi ça me procure un plaisir fou impossible à expliquer. Je le sens bouger en moi et ma joie est à son paroxysme. Il me fait l’amour toujours aussi tendrement comme lui seul sait le faire. Ne parlons pas des orgasmes, j’en ai à chaque contacte de ses doigts sur mon corps.


Moi : Oui Carl, je t’aime. Je t’aime mon amour.


Carl : Dis-le-moi encore princesse.


Moi : Carl je t’aime, je t’ oohh Carl.


Je reste couché dans ses bras lui caressant ses muscles pendant que lui me caresse le dos et les cheveux. Il m’a expliqué pourquoi il a été libéré aujourd’hui et moi je ne peux que me réjouir. Je n’arrive toujours pas à croire que je suis couchée là en ce moment dans ses bras. Je suis sur un nuage.


On cogne à la porte de la chambre et Erwin rentre en se grattent les yeux.


Erwin (ensommeillé) : Maman je veux que papa vienne me mettre au lit.


Carl : Ok mon grand.


Il prend son pantalon par terre et l’enfile sous le drap avant de se lever et de sortir avec le petit. Moi j’en profite pour aller répondre à quelques messages des clients sur la page de la boutique. Une heure plus tard Carl n’est toujours pas revenu. Je me rends donc dans la chambre d’Erwin et le spectacle que je vois me rappelle celui de l’hôpital quand Erwin est né. Carl la posé exactement sur sa poitrine et il s’est endormi. Carl lui ne dort pas, il lui caresse juste le dos pour l’aider à dormir. Erwin aime qu’on lui caresse le dos pour dormir. Je m’adosse au cadran de la porte et les observe. Une idée me vient en tête. Je vais chercher mon appareil photo et immortalise le moment comme Olivier l’avait fait à l’hôpital. J’ai même fait cadrer la photo que j’ai posée sur mon bureau à la boutique et au chevet de mon lit. Le flash fait ouvrir ses yeux à Carl. Il me sourit et j’y réponds. Il fait ensuite couché le petit dans son lit puis viens vers moi. Il m’embrasse puis me décolle du sol pour aller me faire ensuite coucher sur NOTRE lit dans NOTRE chambre et commence à couvrir mon corps de baiser. 


Carl : Ton minuscule corps m’a manqué.  


Carl (souriant) : Toi aussi ton énorme corps et tes énormes muscles m’ont manqué.


Moi : Dans ce cas montre-moi comment on t’a manqué.


Il nous fait retourner et me place sur lui. J’ondule les reins sur son sexe ce qui le fait sourire et c’est reparti pour un quatrième round.

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