IDARA : la bataille du cœur : CHAPITRE 32

 IDARA : la bataille du coeur

 Auteure : Debora Sylvana

Chapitre 32 : miracle ou pas 2


     *Idara *

Je voyais Radj ayant reçu une deuxième balle de Chantella et souffrant.
La police arriva et arrêta cette fille. Parce que Dorénavant elle sera seulement qu'une vulgaire fille à mes yeux.
Cheks et Jared prirent Radj et l'emmenèrent à l'hôpital.

Une fois à l'hôpital, nous procédons à une transfusion sanguine car il avait perdu beaucoup de sang.
Le docteur l'a admis aux urgences et ils allaient l'opérer.

Nous restons ainsi sous le choc, chacun priant dans son for intérieur pour que tout se passe bien. Bref,...c'est ce que je crois. Chantella avait compris. Elle avait compris que pour m'atteindre, il fallait m'arracher ce que j'avais de plus précieux et ce que j'avais de plus précieux n'était sans doute pas mon héritage mais au contraire mon Radj.
Combien de gens vont encore perdre dans cette affaire par ma faute ? Tout d'abord Sly et maintenant Radj. Décidément, je ne suis qu'un porte malheur.


Nous attendons jusqu'à ce que le docteur vienne nous dire que l'opération en soi était une réussite mais que les balles avaient été empoisonnées. Le poison s'est vite répandu dans son corps et malheureusement, la plus grande partie de son corps est en ce moment empoisonné. Ils ont dit qu'ils ont fait le nécessaire et que maintenant c'était à Radj de bien réagir à l'opération. Nous sommes la et nous attendons toujours son réveil.




Cela fait déjà trois jours que nous attendons toujours le réveil de Radj mais en vain. Le médecin nous a dit que son état était très critique et qu'il craind le pire. Tout le monde d'ailleurs. J'ai tellement peur.
Lorsque ce matin le docteur m'avait dit que ses chances de survies étaient très réduites, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer à chaudes larmes. Vicecia, elle autre me regarde très mal comme pour me dire que tout est de ma faute.
Oui, c'est vrai ! Tout ceci est arrivé par ma faute !
Que ferais-je s'il arrivait quelque chose à Radj ? Je ne me le pardonnerai jamais.
Vicecia a raison : je ne suis qu'un porte malheur. Peut-être même que je ne mérite pas de vivre.
La ferme ! Tu n'es pas un porte malheur. Tu es un porte bonheur et tu dois être forte pour lui. Tu dois prier connasse ! Me chuchotait ma conscience !


Oui, ma conscience a raison. Je dois prier.
Je sors de l'hôpital en courant à la recherche d'un endroit calme. Je pouvais entendre  Dambra et ma mère hurler mon nom. Mais tout cela n'avait plus d'importance pour moi. Le plus important était Radj. Il faut que je prie pour lui.

Je cherche un lieu calme et une fois l'avoir trouvé, je me mets sur mes genoux et commence par dire des paroles.
De plus, la victoire n'est-elle pas pour ceux qui se mettent à genoux ?
J'ai passé beaucoup de temps dans la prière sans pouvoir me rappeler de ce que je disais vraiment et du temps que j'ai passé en ce lieu. Ce dont je me rappelais était que je demandais à Dieu de sauver mon Radj. Ensuite, je me lève, essuie mes abondantes larmes du revers de ma main et je retourne à l'hôpital en courant comme une folle.
Une fois arrivée à l'entrée de l'hôpital, je pouvais voir les journalistes qui se bousculaient déjà en me posant des questions. Ils veulent tout savoir sur ma fameuse mort et sur tout ce qui s'est vraiment passé.
Ah ! Ces journalistes ! Toujours là au mauvais moment et au mauvais endroit !
Je ne les considère pas et je me dirige nettement à la chambre de Radj.
Lorsque j'ouvre la porte, une infirmière était entrain de recouvrir Radj d'un drap blanc.
Qu'est-ce qui ne va pas ici ? Ils sont tous fous ou quoi ?
J'observe tour à tour, le visage de tout le monde et j'y vois la désolation, la pitié et le...chagrin.
_ ma mère : Idara, Ra...Ra...Radj n'a pas ...survécu, il est... mort !

Mort ? Non c'est impossible. Je refuse de croire à cela. Non ! C'est leur Radj qui est mort pas le mien !

Je pouvais voir Vicecia qui était assise auprès de son fils et qui pleurait a chaudes larmes. Dambra aussi pleurait de toutes ses forces. Tandis que Jared lui coulait des larmes comme si ces larmes contenaient tous sa douleur.
Quant à Magnus et Cheks, ils jouent aux courageux mais leurs yeux étaient rouges comme le rouge lui-même.

Je regardais mon Radj qui dormait paisiblement parce que pour moi, il dormait et rien de plus !
Je m'avancai subitement et attrapai le poignet de l'infirmière qui recouvrait Radj du drap blanc.
_ l'infirmière : que faites-vous madame ?
_ moi : comment osez-vous vouloir le couvrir d'un drap blanc alors qu'il dort tranquillement ? Vous êtes malade ?
_ l'infirmière : écoutez madame, je sais que c'est difficile pour vous. Mais c'est la triste vérité. Il nous a quitté !
_ moi : non, je ne suis pas de votre avis. Mon chéri dort et il va bientôt se réveiller. Vous allez voir.
_ Vicecia : Ça Suffit Idara !!! Tout ceci est arrivé par ta faute. Mon fils est mort par ta faute. Tu l'as tué !


Je ne considère même pas ma connasse de belle-mère et je retourne auprès de mon mari. Je lui arrache le drap blanc et je serre fort sa main
_ moi : Radj, tu ne peux pas me quitter n'est-ce pas ? Que ferai-je sans toi ? Tu...tu m'avais promis de ne jamais m'abandonner. Donc tu n'as pas le droit de me quitter Radj. JE T'INTERDIS DE ME QUITTER ! JE TE L'INTERDIS TU M'ENTENDS ? TU DOIS TENIR TA PROMESSE RADJEEV !!!!

Je criais, j'hurlais, je pleurais et je lui donnait des coups de poing tout en lui disant de se réveiller. Mais il ne m'écoutait pas. Je pleurais tellement que mes larmes finirent par inonder sa main. Ce n'est qu'à ce moment que je sentis un de ses doigts bouger....ensuite un deuxième.
_ moi : infirmière, vite allez chercher le docteur. Il bouge.

Ils me regardaient tous choqués comme pour me dire que je devenais folle. Même l'infirmière n'a pas bougé d'un seul centimètres.
_ Vicecia : arrête de jouer ta comédie ici Idara. Aie au moins du respect pour mon fils
_ moi : qu'est-ce que tu dis belle-maman ? Il bouge, Radj est toujours en vie. S'IL VOUS PLAIT OÙ EST PASSÉ LE DOCTEUR, bordel !? Appelez-le vite infirmière !

Ce n'est qu'à ce moment que l'infirmière décide d'aller appeler le docteur. Celui-ci accourt dans notre pièce et commence par s'occuper de lui.
_ docteur : son coeur s'est arrêté de  battre pendant trois minutes. C'est vraiment un miracle qu'il soit toujours vivant. Nous l'avons placé de l'oxygène pour l'aider à respirer puisque son coeur est en ce moment très fragile.
_ moi : merci Docteur !
_ docteur : non c'est à moi de vous remercier. Durant ma carrière jusqu'à ce jour, je n'ai jamais vu un si grand amour et une si grande foi. J'avais perdu foi en Dieu après la mort de ma femme suite à son cancer mais aujourd'hui vous avez ranimé en moi cette foi qui était autrefois perdue par votre dévouement. Merci madame et soyez bénie.
_ moi : Amen !
_ ....... : Aïe ! Aïe ! Aïe ! Mon ventre, Magnus je crois que le bébé arrive. J'ai très mal.
_ moi : Dambra !? docteur je pense qu'elle a des contractions.
_ docteur : c'est exact ! Une infirmière va vous aider à vous installer dans une pièce. Toutefois, il faudra attendre la dilatation de l'utérus avant de commencer le travail proprement dit.
_ moi : ok.


Je laisse Radj entre les mains de sa mère et de la mienne et je pars pour aider Dambra.
Nous arrivons dans une chambre et je l'aide à s'installer. Tellement ses cris me faisaient de la peine et rire à la fois !
_ Dambra : Aïe ! Aïe ! Tu...te moque de moi...n'est-ce pas ?
_ moi : bien-sûr que non chérie
_ Dambra : si...tu..te...mo Aïe ! Ouuuuuuh ! Ça fait mal ! ...tu te moque de moi...je ...te vois
_ moi : calme-toi Dambra
_ Dambra : Noooon ne me dis pas....de me calmer. Seigneur Jésus-Christ... vient...vient secourir ton enfant ouuuuuuuh. Tu...as..dit que de t'appeler et tu...Aïe ! Aïe ! Tu..nous répondras ! J'ai très très mal. MAGNUUUUS, je te jure que je vais te casser les couilles. Tout ceci est de ta faute...


Ça en est de trop pour moi. Je sors de leur chambre et je me jette dans un fauteuil et je me laissais aller dans mes rires. Maintenant elle appelle Jésus ? Où était Jésus quand  ils faisaient leur partie de jambes ? Je voulais m'arrêter mais je n'y arrivais pas. Ses paroles débiles me faisaient trop rire. Si elle continue comme cela, je vous assure que l'allure-ci, elle va vraiment casser les couilles à Magnus.
A un moment donné, je parviens à arrêter mes moqueries car le travail proprement dit avait commencé.
Elle connaissait en ce moment même les douleurs de l'enfantement, ce sort qui est reservé seulement aux femmes.


Une vraie femme, c'est celle qui  donne la vie et non celle qui l'arrache.
Arrêtons de nous salir les mains avec du sang innocent ! Apprenons également à être mature pour assumer les conséquences de nos actes et ayons un cœur rempli d'amour afin de pouvoir aimer ces petits êtres innocents qui n'ont pas demandé à venir dans notre sale monde !!!


A suivre !

DS

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